La récente attaque terroriste contre un poste de police à Zahedan, en Iran, et les témoignages de deux policiers ont mis en lumière le lien entre les sermons violents et la montée du terrorisme. Bien que l’attaque n’ait pas été totalement inattendue, compte tenu des semaines de sermons agressifs à la mosquée Makki, elle soulève des questions sur le rôle de ces sermons dans la promotion d’une atmosphère de violence et d’animosité. Cet article vise à explorer les points communs entre l’attaque et les sermons, à examiner l’impact de ces sermons sur la société et à fournir des conseils pratiques pour résoudre ce problème.
L’influence des sermons violents :
Les sermons violents prononcés à la mosquée Makki ont créé une atmosphère de violence et d’irrationalité parmi ses adeptes. Le sermon a été décrit comme facilitant un environnement qui engendre l’hostilité et l’animosité envers les ennemis perçus. Il est difficile de croire qu’une simple condamnation avec quelques mises en garde puisse contrecarrer l’impact de ces sermons. Par exemple, lorsque Molavi Naghshbandi, qui a longtemps été considéré comme la deuxième voix de Molavi Abdolhamid, qualifie les terroristes de « martyrs » aux mains tachées de sang, il est clair qu’une telle rhétorique ne fait qu’alimenter la dévotion des terroristes et attire l’attention des médias internationaux tels que la BBC.
Le ciblage des minorités :
L’attaque contre le poste de police de Zahedan met également en lumière le sort des groupes minoritaires en Iran, en particulier la communauté sunnite. Zahedan, située dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, est connue pour sa résistance au régime iranien et son haut niveau de désavantage socio-économique. Le ciblage d’un poste de police dans cette région accentue encore l’animosité et les tensions qui règnent entre le régime et les communautés minoritaires. Il est crucial de s’attaquer aux problèmes sous-jacents auxquels ces communautés sont confrontées afin d’atténuer le risque d’attaques futures et de favoriser la cohésion sociale.
Aborder la question :
1. Promouvoir le dialogue interconfessionnel : Encourager un dialogue ouvert entre les différentes communautés religieuses peut favoriser la compréhension, la tolérance et le respect. Cela peut être réalisé par le biais d’événements interreligieux, de séminaires et d’ateliers qui rassemblent des représentants de diverses religions pour discuter de valeurs partagées et d’objectifs communs. En promouvant le dialogue, nous pouvons travailler à faire tomber les barrières et à réduire l’influence de la rhétorique violente.
2. Renforcer la police de proximité : Il est essentiel d’établir des relations solides entre les organismes d’application de la loi et les communautés locales pour prévenir des incidents comme l’attaque de Zahedan. Les initiatives de police communautaire peuvent comprendre des réunions régulières, des patrouilles conjointes et des programmes de sensibilisation pour mobiliser les résidents et répondre à leurs préoccupations. En favorisant la confiance et la coopération, les organismes d’application de la loi peuvent recueillir des renseignements précieux et prévenir la radicalisation au sein des communautés.
3. Améliorer les conditions socioéconomiques : Il est essentiel de s’attaquer aux inégalités socioéconomiques auxquelles font face les communautés minoritaires pour réduire leur vulnérabilité à la radicalisation. Investir dans l’éducation, les soins de santé, les infrastructures et la création d’emplois peut aider à élever ces communautés marginalisées et leur offrir des possibilités d’avenir meilleur. En nous attaquant aux causes profondes du mécontentement et de l’inégalité, nous pouvons créer un environnement moins propice aux idéologies extrémistes.
Conclusion:
Le lien entre les sermons violents et le terrorisme est évident dans les incidents récents en Iran. L’influence de ces sermons sur la promotion d’une atmosphère de violence et d’animosité ne peut être ignorée. Pour s’attaquer efficacement à ce problème, il est essentiel de promouvoir le dialogue interconfessionnel, de renforcer la police de proximité et d’améliorer les conditions socioéconomiques. En prenant ces mesures concrètes, nous pouvons travailler à prévenir de futurs actes de terrorisme et à favoriser une société plus inclusive et harmonieuse.